Mansouret fustige la direction du PS

"Je représente toutes les femmes qui ont souffert de ce qu’il s’est passé le 23 août", estime Anne Mansouret, la mère de Tristane Banon, qui accuse DSK de tentative de viol.
"Je représente toutes les femmes qui ont souffert de ce qu’il s’est passé le 23 août", estime Anne Mansouret, la mère de Tristane Banon, qui accuse DSK de tentative de viol. © Reuters
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avec David Revault d’Allonnes , modifié à
La mère de Tristane Banon dénonce les réactions après le classement de l'affaire DSK.

"Je représente toutes les femmes qui ont souffert de ce qu’il s’est passé le 23 août". Depuis l’abandon de toutes les charges imputées à Dominique Strauss-Kahn, Anne Mansouret ne s’en remet pas. La mère de Tristane Banon, qui accuse DSK de tentative de viol, n’a pas supporté que ses camarades socialistes affichent leur joie, le 23 août dernier.

Leur "bonheur" n’était "pas de circonstance" :

Et l’élue PS l’assure, elle n’est pas la seule : "la base n’est pas d’accord avec comment la direction a présenté les choses", fustige-t-elle, en exclusivité sur Europe 1. "Je les ai trouvés tous beaucoup trop heureux", "oublieux de ce que ça pouvait représenter pour Nafissatou Diallo". Pour elle, les pontes socialistes ont clairement manqué de "sobriété".

Anne Mansouret répète qu’ "en aucun cas DSK n’est blanchi dans cette affaire". L’ex-directeur général du FMI est en effet sous le joug d’une procédure civile à New York, et la plainte de Tristane Banon pourrait également avoir des suites au civil. C’est pourquoi l’élue socialiste écarte complètement l’éventualité d’un retour de DSK sur la scène politique : "ce serait pour le PS se tirer une balle dans le pied". "Qu’il écrive des livres !", tacle-t-elle.