Manifestation et troubles devant Arkema

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avec AFP

Des actes de vandalisme ont été commis lundi devant le siège d'Arkema à Colombes, dans les Hauts-de-Seine, où des centaines de salariés du premier chimiste français manifestaient, avant un comité central d'entreprise (CCE), pour dénoncer un projet de cession d'activités. Un projet qui pourrait menacer près de 2.000 emplois, sans compter les emplois induis, selon les estimations des syndicats.

Une épaisse fumée bloquait l'accès principal au grand immeuble, dont le sol était jonché de bris de verre, après que des manifestants ont enflammé des sièges en plastique, dans le but de perturber ou retarder la tenue du CCE prévu à 10 heures. L'immeuble a été évacué à la suite de ces incidents, selon un membre du CCE.

Dans un communiqué, la CFE-CGC a condamné les "actes de vandalisme", tout en réclamant à la direction des "garanties" sur le projet de cession. Une délégation des coordinateurs de délégués syndicaux devait être reçue en fin de matinée par la direction pour avoir des précisions sur la réunion, alors que les salariés sont appelés à bloquer l'ensemble des sites lundi dans le cadre d'une journée d'action.