Manif AntiFa : une garde à vue en cours

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avec AFP

Une personne était toujours en garde à vue lundi après-midi après les incidents dimanche à Paris dans une manifestation contre les violences d'extrême droite, une quinzaine de jours après la mort du militant d'extrême gauche Clément Méric, selon une source judiciaire. Plusieurs milliers de personnes, 6.000 selon la police, ont défilé dimanche à Paris et de nombreuses vitrines, principalement d'agences bancaires, ont été dégradées sur leur passage.

14 personnes ont été interpellées en marge de cette manifestation, avait annoncé le ministère de l'Intérieur. L'une d'elles demeurait en garde à vue lundi après-midi pour rébellion alors qu'une autre personne, également gardée à vue jusque-là, a été remise en liberté, selon la source judiciaire.

Le cortège dense et hétéroclite était parti en début d'après-midi de la place de l'Opéra, rassemblant des militants de partis politiques (NPA, Parti de Gauche), des groupes anarchistes, des associations (Attac, SOS homophobie) et des syndicats (Unef, CGT). Les manifestants se sont dispersés quelques heures plus tard à leur arrivée sur la place de la Bastille. Défilant derrière des banderoles proclamant "Le fascisme tue, l'islamophobie tue", ou représentant le visage de Clément Méric, tué le 5 juin à Paris dans une rixe opposant antifascistes et militants d'extrême droite, les manifestants ont scandé "Clément, Clément, antifa(sciste)" ou "Pas de quartier pour les fachos, pas de fachos dans nos quartiers".