De 170 à 300 postiers, selon les chiffres de la police et des organisateurs, se sont rassemblés jeudi matin à Marseille pour demander l'ouverture de négociations sur les conditions de travail. "Aujourd'hui les postiers sont très fatigués physiquement, ils n'arrivent plus à assumer la charge de travail. Cela a généré une sorte de dépression générale qui a malheureusement amené certains collègues à mettre fin à leurs jours", a déploré Jean-Luc Botella, secrétaire général de la CGT. Il faisait allusion notamment au suicide d'un agent à Vitrolles, dans les Bouches-du-Rhône, début janvier.
La CGT a appelé à une journée de grève avec Sud, la CFDT, la CFTC et l'Unsa. Les syndicats demandent l'ouverture de négociations sur "l'emploi, les conditions de travail, l'avenir du service public postal et un bilan global de l'état de santé des postiers".