Les politiques et l'art divinatoire

Moins d'une semaine après l'élection de François Hollande, les politiques aspirent au changement. Retour sur les phrases qui ont marqué la semaine.
Moins d'une semaine après l'élection de François Hollande, les politiques aspirent au changement. Retour sur les phrases qui ont marqué la semaine. © DR
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Stéphanie de Silguy , modifié à
Moins d'une semaine après l'élection de François Hollande, les politiques aspirent au changement.

Retour sur les phrases politiques qui ont marqué une semaine historique avec l'élection de François Hollande à la présidence de la République.

Le changement, c'est maintenant. Thème de la campagne du candidat socialiste, François Hollande y a de nouveau fait référence le soir de son élection : "Les Français en ce 6 mai viennent de choisir le changement en me portant à la présidence".

Dans l'au-delà. Nicolas Sarkozy, le finaliste écarté a déclaré le soir de sa défaite : "une autre époque s'ouvre, je resterai l'un des vôtres (...) mais ma place ne pourra plus être la même". Le président sortant a ainsi sous entendu qu'il se retirait la scène politique.

Au jeu des pronostics. Roselyne Bachelot, la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale a assuré jeudi matin sur Europe 1 :"Je suis sûre que Nicolas Sarkozy n’arrêtera pas la politique". Et d'ajouter : "Nicolas Sarkozy arrêter la politique ? Même pas en rêve ?!". "Nul doute quand on a exercé de telles responsabilités, quand on a cet amour de la France : on n’arrête pas la politique", a-t-elle affirmé.

Roselyne Bachelot "ne regrette rien"par Europe1fr

La boule de cristal. La femme de l'ancien président Jacques Chirac avait prédit la victoire de Nicolas Sarkozy au second de la présidentielle. "C'est son jour, il va gagner", avait-elle déclaré en votant dans le village de Sarran, situé en Corrèze.

Une future love story ? La présidente du FN a expliqué vendredi sur Europe 1 que la candidature de Mélenchon dans son fief ne la "dérange pas".  Marine Le Pen a ironisé sur "l'amour" de l'ancien socialiste à son égard.  "C'est un SCF, un sans circonscription fixe, il cherche la circonscription la plus gagnable", a-t-elle dit. "Je croyais que c'était de la rage, je m'aperçois qu'en fait c'est de l'amour", a-t-elle ajouté, évoquant l'attention que lui porte Jean-Luc Mélenchon.

Le Pen-Mélenchon : "de l’amour, pas de la rage"par Europe1fr