Les confidences de l'"amie" de Benitez

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Maria Teresa a rencontré Franciso Benitez en mars 2013 et est la dernière personne à lui avoir parlé.

Elle est la dernière personne à lui avoir parlé. La "maîtresse" de Francisco Benitez, le père et mari de Marie-Josée et Allison, disparues depuis le 14 juillet, s'est confiée à Paris Match. Aujourd'hui en congé maladie et placée sous-traitement médicale, Maria Teresa a rencontré Franciso Benitez en mars 2013, alors qu'elle était vigile au consulat de France à Barcelone.

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"J'avoue qu'il me plaisait". Mariée et mère de deux enfants, cette belle blonde était alors tombée sous le charme du légionnaire. En avril, il était venu lui rendre visite à Barcelone. Durant trois mois, ils se sont retrouvés à différents endroits, Paris, Barcelone, Perpignan. Mais cette dernière assure à Paris Match qu'elle n'entretenait qu'une relation amicale avec lui, même si elle reconnaît qu'il lui plaisait. "C'était un homme agréable. Il avait belle allure et un sourire ravageur. Il se montrait très attentionné avec moi et tous ceux qu'il côtoyait. J'avoue qu'il me plaisait", reconnaît-t-elle.

"J’ai passé la nuit dans ­l’appartement de Marie-Josée". Si bien que le 19 juillet dernier, soit cinq jours après la disparition de Marie-Josée et Allison Benitez, Maria Teresa a passé la nuit au domicile familial de Franciso Benitez. "C’est vrai. J’ai passé la nuit dans ­l’appartement de Marie-Josée. Je n’étais pas tranquille, car je craignais de voir sa femme débarquer. Mais il m’a rassurée en prétendant que Marie-Josée et Allison ne rentreraient que le lundi suivant", confie-t-elle. Deux jours auparavant, le 17 juillet, Francisco Benitez aurait transporté le congélateur, où se trouvait le corps d'Allison, à la caserne où il vivait depuis décembre 2012. Ce n'est que le 19 juillet qu'il a finalement signalé la disparition inquiétante de sa compagne et de sa fille auprès de la gendarmerie de Perpignan.

"Je sentais qu’il était gagné par le désespoir". Le père de famille, qui s'est suicidé le 5 août, est aujourd'hui le suspect numéro dans la mort des deux femmes. Le légionnaire avait téléphoné à sa maîtresse juste avant de se suicider. "Je sentais qu’il était gagné par le désespoir, chaque jour un peu plus. J’étais prête à demander un congé pour l’épauler et entreprendre avec lui les recherches. Je ne l’ai pas fait, mais j’ai tenté de le réconforter, au quotidien, au téléphone", rapporte Maria Teresa.