Les Villemin gardent espoir

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Europe1.fr (avec AFP) , modifié à
Ils ont proposé à la justice de nouvelles pistes d’investigations, après l'échec des expertises ADN.

Les parents du petit Grégory vont proposer à la justice de nouvelles pistes d'investigations scientifiques pour tenter d'identifier son assassin, après la confirmation par le parquet que les dernières expertises ADN n'ont débouché sur aucune piste.

Dernière chance ?

Parmi les pistes "dont il convient d'étudier la faisabilité", figure l'analyse d'un cheveu découvert sur le pantalon de l'enfant, en 1984, la recherche de "micro-traces" sur les vêtements qui pourraient permettre de découvrir dans quel type de voiture Grégory avait été transporté, ou encore de nouvelles analyses sur les cordelettes qui avaient entravé l'enfant, mais cette fois en les découpant. "Dans ce cas, les scellés seraient détruits. Ce serait la procédure de la dernière chance", a précisé Maître Thierry Moser, l'avocat des parents.

Autre possibilité : la comparaison entre les enregistrements de la voix du corbeau et les voix des différents protagonistes de l'affaire, telles qu'elles ont été recueillies par les journalistes de l'époque.

Selon eux, le fait que les dernières analyses ADN n'ont pas été probantes "ne constitue pas un élément à charge ou à décharge" à l'égard de Bernard Laroche, qui avait été inculpé du meurtre, avant d'être abattu par Jean-Marie Villemin en mars 1985. Une déclaration qui sonne comme une réponse à l’égard de Marie Ange-Laroche. Cette dernière avait déclaré, jeudi, sur Europe 1, que l'absence d'ADN de son mari sur les scellés était une preuve de son innocence.