"Le suicide de Treiber a été un choc"

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Hélène Favier , modifié à
- Deux mois après le suicide de Jean-Pierre Treiber, Sonia Lherbier témoigne.

"Cela faisait cinq ans que l’on vivait dans la perspective de ce procès". Pour la première fois depuis le suicide de Jean-Pierre Treiber dans sa cellule, la sœur de Katia Lherbier prend la parole, lundi sur Europe 1.

Pour elle, la mort, à la prison de Fleury-Mérogis le 20 février dernier, du principal suspect dans l’affaire Giraud-Lherbier la prive de la vérité. Lundi devait s’ouvrir son procès, qui, de fait, n’aura jamais lieu.

"Nous espérions avoir des réponses auxquelles l’instruction n’a pas pu répondre. C’est vrai que le suicide Jean-Pierre Treiber, cela a été un vrai choc pour nous. Même si nous ne pouvions pas attendre beaucoup de choses de sa part, il y avait un certain nombre de témoins conviés à ces assises et j’attendais beaucoup de ces témoins", explique Sonia Lherbier.

"Notre seul espoir"

"C’était notre seul espoir d’avoir de nouvelles réponses", martèle-elle encore. "La culpabilité de Jean-Pierre Treiber, pour moi était acquise. Son suicide ? Je pense qu’il s’est rendu compte qu’il était dans une impasse et qu’il allait rester en prison pendant un certain temps".

Aujourd'hui, la famille de Kathia Lherbier espère encore "qu'un témoin aura, enfin un jour, le courage de dire s'il est au courant de quelque chose", explique Sonia Lherbier.

Après la mort de Jean-Pierre Treiber, Roland Giraud avait lui aussi fait part de son désarroi de ne pouvoir connaître les événements qui avaient conduit à la mort de sa fille.