Le père Georges nie avoir soigné des membres de Boko Haram

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avec AFP

Le prêtre français Georges Vandenbeusch a démenti mercredi soir avoir soigné des membres du groupe qui l'ont enlevé au Cameroun, comme l'avait affirmé plus tôt dans la journée un membre de l'organisation islamiste Boko Haram.

Invité du journal de 20h de France 2 l'ex-otage, qui est arrivé mercredi à l'aube en France après avoir été relâché par ses ravisseurs, a nié avoir soigné qui que ce soit.  ,"Je ne suis ni infirmier ni médecin. S'ils m'avaient amené quelqu'un à soigner avec une hémorragie j'aurais fait ce que je pouvais, mais ils ne l'ont pas fait. Ils n'ont de compassion pour personne", a-t-il dit. 

Plus tôt dans la journée un membre de la secte jihadiste avait affirmé que "la direction (de Boko Haram) a décidé de libérer le prêtre par compassion. Le prêtre a offert ses services médicaux à des membres (du groupe) malades pendant sa période de captivité. La direction a ressenti qu'il n'y a avait plus besoin de le garder".

"Rien à faire, pas de radio à entendre. Une bâche de deux mètres sur trois, je tournais en rond toute la journée", a raconté Georges Vandenbeusch, assurant avoir été bien traité et ne pas avoir été menacé. Le prêtre s'est dit persuadé avoir été kidnappé non pas en tant que Français ou que catholique mais en tant qu'Occidental.