Le nationaliste Pasqualaggi plaide coupable

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avec AFP

Le nationaliste corse Dominique Pasqualaggi, jugé à Paris six ans après un attentat à Aix-en-Provence qui avait coûté la vie au jeune poseur de bombe Alexandre Vincenti, a admis mardi "sa totale culpabilité", tout en assurant qu'il avait tenté de le dissuader d'agir.

Pendant l'instruction, "on avait dit que je m'étais caché derrière un mort (Alexandre Vincenti), alors j'avais décidé de ne plus parler de M. Vincenti" auquel "j'étais très lié", a déclaré "Doumé" Pasqualaggi, 38 ans, durant son premier interrogatoire par la cour d'assises spéciale de Paris, au cinquième jour du procès.

Le 22 janvier 2006, Alexandre Vincenti était mort à 24 ans, déchiqueté dans l'explosion des explosifs qu'il avait posés contre la Trésorerie principale d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). Pasqualaggi, qui serait resté en retrait pendant l'attentat, selon l'accusation, avait été interpellé quelques heures plus tard à l'aéroport de Marseille.