L'avocat général avait requis huit ans de réclusion. Le kinésithérapeute accusé de huit viols et 17 agressions sexuelles contre des patientes a finalement été condamné vendredi soir à six ans de réclusion criminelle.
Le père de famille de 41 ans, qui comparaissait libre depuis le début du procès lundi, a en outre été condamné à une interdiction définitive d'exercer une profession médicale ou paramédicale. Le kinésithérapeute sera, par ailleurs, inscrit au fichier des délinquants sexuels. Il a été écroué à la maison d'arrêt de Nantes.
Durant le procès, le kinésithérapeute a évolué dans ses aveux, finissant par reconnaître certaines des agressions et des viols, tout en précisant qu'il ne se souvenait pas de toutes ses victimes. Il a cependant nié de façon catégorique avoir commis un premier viol en 1993 sur une patiente alors atteinte d'une leucémie et décédée depuis. La majeure partie des faits reprochés s'étaient déroulés dans son cabinet médical à Carquefou, en Loire-Atlantique où il exerçait entre 2000 à 2004.