Le Français qui émet le plus de CO2 est...

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P.R. avec AFP
Une étude dévoile le bilan carbone des ménages français, et dresse le portrait de l’émetteur-type de CO2.

Transport, logement, alimentation : le comportement de quelque 2.000 ménages français dans ces trois secteurs-clés a été scruté à la loupe à l'occasion d'une enquête Ipsos*. Objectif de cet Observatoire du bilan carbone, proposer, à terme, des outils efficaces et ciblés pour réduire les émissions de CO2, le principal gaz responsable du changement climatique. A quoi ressemble le Français qui émet le plus de CO2 ? Ses caractéristiques, pour un portrait-robot en quatre points.

 

Il a un bon niveau de vie. La richesse est synonyme d’émission de dioxyde de carbone, selon l’étude. Le plus gros émetteur est donc cadre supérieur ou retraité.

 

Il vit seul. "Plus on est nombreux dans le foyer, moins le bilan carbone est important par individu", souligne Gabriel Dabi-Schwebel, du cabinet de conseil de stratégie en développement durable Green Inside, à l'origine de cet Observatoire du bilan carbone des ménages français.

 

Il prend souvent l’avion. Lié au niveau de vie élevé, l’avion concentre 38% des émissions transports d'un cadre supérieur, contre 18% pour la moyenne des ménages.

 

Il vit dans une ville de moins de 20.000 habitants. Contrairement aux idées reçues, les ménages les plus vertueux vivent dans les grandes villes, celles de plus de 100.000 habitants. Le plus gros émetteur de CO2, de son côté, vit dans des villes de moins de 20.000 habitants, car il utilise davantage sa voiture.

 

D’après l’étude, le transport constitue d’ailleurs le poste le plus gourmand en CO2, concentrant 54% des émissions. Le logement arrive en deuxième position avec 30% des émissions, devant l’alimentation (16%). D’où la nécessité, selon le cabinet Green Inside à l’origine de l’étude, d’agir prioritairement sur les transports, dont 79% des émissions proviennent des véhicules personnels.

 

*Cette enquête Ipsos a été menée par Internet auprès de 2.036 personnes, chefs de famille, du 26 mai au 3 juin 2010, auprès d'un échantillon représentatif des ménages français, selon la méthode des quotas.