La rentrée coûtera 6,8% plus cher

La rentrée d'un élève en sixième coûtera cette année 187,32 euros.
La rentrée d'un élève en sixième coûtera cette année 187,32 euros. © MAXPPP
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avec AFP , modifié à
"Ce n'est pas une bonne nouvelle pour les familles", a commenté l'association Familles de France.

187,32 euros. C'est le coût de la rentrée scolaire pour un élève entrant en sixième, selon la traditionnelle enquête de l'association Familles de France (FDF) dévoilée mercredi. L'an dernier ce coût était de 175,33 euros. Cette hausse de 6,8%, bien supérieure à l'inflation, "n'est pas une bonne nouvelle pour les familles de France", a commenté le président de FDF, Henri Joyeux.

La hausse de l'an passé n'avait été que de 0,63%, après deux fortes baisses en 2008 et 2009. Une modération en partie due, selon Familles de France, aux "essentiels de la rentrée", cette opération proposant des fournitures scolaires à prix modérés.

L'opération a bien été reconduite cette année mais, cette fois, sans l'appui du ministère de l'Education nationale. Luc Chatel avait ainsi regretté fin mai que les discussions n'aient "pas permis de dégager un consensus (...), dans un contexte de hausse des prix des matières premières utilisées en papeterie"

Une allocation plus adaptée ?

Thierry Vidor, le directeur général de l'association Famille de France, invité d’Europe1 mercredi matin, a insisté sur la différence entre l'inflation des prix des fournitures et la faible augmentation des allocations de rentrée scolaire. Et de proposer une réforme du système d'aide : " Il ne faudrait pas que l’allocation se base uniquement sur l’âge, mais il faudrait plutôt l’allouer en fonction de la classe d’appartenance du jeune, et l’adapter aussi en fonction des cas particuliers."

En fin de semaine, les familles les plus modestes commenceront à recevoir leur allocation de rentrée scolaire. Son montant est uniforme et s’élève à 300 euros par enfant, et, pour Thierry Vidor, ce n'est pas une bonne chose : "Il faudrait que le gouvernement soit plus souple et qu’il y ait une modulation beaucoup plus importante [du montant des allocations données] selon le niveau d’études du jeune", conclut le directeur général de l’association Famille de France.