La mère d'Antoine mise en examen

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avec AFP , modifié à
Son compagnon et elle sont poursuivis pour "homicide volontaire" après le meurtre d'une femme.

La mère du petit Antoine, un garçon de six ans disparu en septembre 2008 à Issoire (Puy-de-Dôme), et son compagnon ont été mis en examen jeudi à Marseille dans le cadre d'une enquête pour le meurtre d'une femme à Marseille en juin 2011, a-t-on appris auprès du parquet.

Autopsie

Alexandrine Brugerolle de Fraissinette, 27 ans, et Sébastien Ribière, 32 ans, sont poursuivis pour "homicide volontaire et infractions à la législation sur les stupéfiants", a précisé à l'AFP le procureur-adjoint Michel Raffin.Arrêtés mardi à leur résidence de Lauris (Vaucluse), ils ont été déférés jeudi en début d'après-midi devant le juge d'instruction Julien Retailleau.

Le parquet a requis le placement en détention provisoire du couple, soupçonné d'être impliqué dans la mort d'une femme de 37 ans, retrouvée dans sa baignoire dans un appartement du centre de Marseille en juin 2011.

"L'autopsie n'avait pas permis de déterminer très précisément l'origine du décès de la victime, morte suite à des épanchements sanguins importants", mais la piste d'une "ingestion de stupéfiants" est désormais à l'étude, avait indiqué le parquet mardi.

Disparition non élucidée

Selon une source proche de l'enquête, deux autres personnes, un homme et une femme, qui avaient été placées en garde à vue dans la même affaire, avaient été remises en liberté mercredi soir. Deux gendarmes de la section de recherches de Clermont-Ferrand s'étaient rendus mardi matin à Marseille pour être présents sur les lieux lors de la perquisition du logement du couple et recueillir d'éventuels aveux sur la disparition du petit Antoine.

Le 11 septembre 2008, à Issoire, la mère d'Antoine avait signalé la disparition de son fils de six ans, resté dans l'appartement familial alors qu'elle était sortie dîner avec son compagnon.Placée en garde à vue quelques jours plus tard dans le cadre de l'information judiciaire ouverte pour "enlèvement et séquestration", avec son concubin et six autres personnes, la jeune femme avait été relâchée faute de charges suffisantes.