La justice ordonne l'expulsion des Fralib

  • Copié
avec AFP

Le juge des référés du tribunal de grande instance de Marseille a ordonné mercredi l'expulsion des salariés de Fralib (Unilever) qui réoccupent depuis vendredi leur usine de Gémenos, dans les Bouches-du-Rhône, mais à partir du 1er juin, contentant ainsi les deux parties.

La direction de Fralib (groupe Unilever) a estimé que "la justice (avait) fait prévaloir la force de la loi sur la loi de la force". Les salariés ont qualifié cette décision de "mesurée", laissant "une chance à la négociation pour sortir du conflit".

"Cette décision de justice est claire et chacun doit désormais l'appliquer. Au-delà de cette affaire, notre préoccupation est le reclassement et la re-création d'emplois locaux", a affirmé Sophie Jayet, porte-parole de la direction de Fralib.

Quant à Gérard Cazorla, le secrétaire (CGT) du comité d'entreprise du site, le seul en France à produire les thés Lipton et tisanes L'Eléphant, il a rappelé qu'en général "les décisions d'expulsion sont prononcées immédiatement: si le juge nous a donné jusqu'au 1er juin, c'est qu'il a voulu donner une ouverture à la négociation".