La fille Bettencourt dénonce "une machination"

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Europe1.fr (avec AFP) , modifié à
"Une machination a été mise en place pour tenter de nous déstabiliser", selon F. Bettencourt-Meyers.

Depuis le début de l'affaire, elle se faisait discrète. Françoise Bettencourt-Meyers, la fille de Liliane Bettencourt, dénonce jeudi dans un entretien à Elle, une "machination mise en place" pour déstabiliser sa famille.

Les enregistrements pirates

Dans les colonnes du magazine, la fille de la milliardaire dément tout d'abord les accusations selon lesquelles elle serait à l'origine des enregistrements clandestins de conversations entre sa mère et son entourage : "Je veux réaffirmer avec force que je ne suis en aucun cas à l'origine de ces écoutes et que je n'ai donné d'argent à personne, ni pour les réaliser, ni pour me les donner".

Françoise Bettencourt-Meyers avait transmis à la police ces enregistrements dont des extraits ont été publiés il y a trois semaines par le site Mediapart, déclenchant une tourmente politico-judiciaire.

"Une machination"

Françoise Bettencourt-Meyers accuse par ailleurs François-Marie Banier d'abus de faiblesse sur sa mère, dans une procédure qui devait être jugée début juillet au tribunal de Nanterre mais a été renvoyée à une date ultérieure. "A en juger par les enregistrements, les attitudes - notamment celles de Patrice de Maistre, le conseiller de ma mère - sont pour le moins surprenantes, tant à mon égard que vis-à-vis de mon mari", poursuit Françoise Bettencourt-Meyers.

"Je n'ai qu'un but retrouver ma mère"

"Une machination a été mise en place pour tenter de nous déstabiliser et faire place nette", ajoute-elle interrogée sur l'avenir de L'Oréal, dont elle détient les actions en nue-propriété héritées de sa mère. "Il suffit d'écouter ces enregistrements pour se rendre compte que ces gens ne pensent qu'à l'argent, c'est terrifiant", précise-elle accusant "Banier et sa bande".

"Je n'ai qu'un but retrouver ma mère, hors de ce contexte", assène-elle enfin, affirmant ne la voir que lors de réunions à L'Oréal. "Je n'ai voulu que la protéger"...

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