"L'essentiel, maintenant, c'est de savoir si on peut sortir d'un conflit qui pose des revendications depuis de nombreux jours", a déclaré le secrétaire général de la CGT, interrogé sur le mouvement de grève de la SNCF lancé depuis le 6 avril. "Peut-être qu'il y a une sous-estimation de la dimension de la colère d'un certain nombre de personnels qui ont trait à la situation des effectifs, à la situation des moyens, à un certain nombre de choix, concernant l'avenir par exemple du transport marchandises", a affirmé sur RTL Bernard Thibault. "Je pense qu'on a perdu beaucoup de temps à ne pas entendre ceux qui s'exprimaient au travers de cette mobilisation", a-t-il assuré jeudi matin.