Le tracé des 410 km de voies des futures lignes à grande vitesse (LGV) reliant Bordeaux à l'Espagne et Bordeaux à Toulouse a été arrêté lundi à Bordeaux à l'issue d'une réunion du comité de pilotage du Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO). "Le comité de pilotage, à l'unanimité, a choisi une proposition de tracé que je vais faire remonter" fin janvier à la ministre des Transports, Nathalie Kosciusko-Morizet, a déclaré le préfet d'Aquitaine, Patrick Stéfanini, à l'issue du Copil qui s'est tenu à la préfecture. "C'est une étape importante qui a été franchie cet après-midi", a-t-il souligné.
Le Comité a notamment formulé ses propositions sur cinq points contestés, dont trois aux Pays basque : à Auvillar (Tarn-et-Garonne), où l'hypothèse d'un franchissement de l'A62 et d'un tunnel a été retenue; à Agen, où le franchissement de la Garonne sera évité grâce au passage sous un tunnel (dans la mesure où les négociations sur le financement aboutissent); au Pays basque, enfin, à Arcangue, Biriatou et Saint-Jean-de-Luz. Douze maires des trois communautés de communes d'Errobi, Nive-Adour et Sud Pays basque, concernées par le tracé, ont été reçus par Patrick Stéfanini.