L’été sera chaud...

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Europe1.fr (avec agence) , modifié à
Globalement, cet été devrait être plus chaud et plus sec que ces 30 dernières années.

Il va falloir apprendre à supporter les fortes températures. Les prévisions saisonnières de Météo France pour cet été se résument en deux mots : chaleur et sécheresse.

Mais si les mois de juillet, août et septembre devraient être plus chauds que la normale - soit plus chauds que la moyenne des 30 derniers étés -, cela ne veut pas dire que ce sera le cas tous les jours et sur tout l’Hexagone. "Il s'agit d'une valeur moyenne pour trois mois, il ne s'agit en aucun cas d'une prévision qui détaille jour par jour ce qui va se passer", explique François Vinit, climatologue à Météo France.

Cette moyenne saisonnière doit être prise avec prudence. La fiabilité de ces précisions est "faible", confie François Vinit. "Elle donne une indication. Elle est globalement meilleure sur le paramètre température que sur le paramètre précipitations", assure-t-il. Pour exemple, "pour juin, juillet et août, on avait prévu une période plus chaude que la normale. Pour le moment, le mois de juin a été plus chaud de 1,1° par rapport à la moyenne. Juillet est parti au moins pour quelques jours sur le chaud. Pour la suite, on va voir".

Les prévisions, mode d’emploi

Pour réaliser ces hypothèses météorologiques, les climatologues de Météo France n’appliquent pas la même approche que pour les prévisions réalisées pour les sept jours à venir. Ils les réalisent grâce à un "modèle". C’est à partir de celui-ci qu’ils travaillent. "On ne regarde pas le premier mois, période pendant laquelle le ‘modèle’ doit se stabiliser, mais ce qu'il donne sur les trois mois d'après. Au 1er juin, on a une indication sur juillet, août et septembre", détaille François Vinit.

Les spécialistes du climat calculent également leurs prévisions à partir des évolutions dans les océans. "Ce sont eux qui pilotent l'évolution du système climatique. L'océan, où les fluctuations sont très lentes, a une certaine mémoire du temps qu'il a fait et cette mémoire est une source de prévisibilité pour l'avenir", précise le climatologue de Météo France. Autre élément essentiel pour réaliser ces suppositions météorologiques : s’appuyer sur les "modèles" internationaux, issus principalement des Etats-Unis, du Royaume-Uni ou encore du Japon.