L'agresseur d'Elodie Kulik confondu par l'ADN

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avec AFP

Les analyses ADN de la dépouille de l'agresseur présumé d'Elodie Kulik, une directrice d'agence bancaire violée et tuée en 2002 dans la Somme, ont permis de définitivement le confondre, a-t-on appris jeudi auprès du parquet d'Amiens.

"La comparaison entre les prélèvements ADN effectués sur le corps (du suspect, mort d'un accident de voiture) exhumé mardi et la trace ADN retrouvée sur le lieu du crime montre qu'ils sont identiques", a indiqué à l'AFP le procureur à Amiens, Bernard Farret.

L'exhumation du suspect, enterré dans le cimetière de la petite commune de Montescourt-Lizerolles (Aisne), devait permettre de vérifier si son ADN correspondait bien à celui qui a été retrouvé dans un préservatif près du corps de la jeune femme.

Elodie Kulik, 24 ans, avait été violée puis étouffée en janvier 2002. Son corps avait été retrouvé en partie calciné dans un champ de la commune de Tertry (Somme). Avant d'être tuée, la jeune femme avait eu le temps d'appeler avec son téléphone portable les sapeurs-pompiers, qui avaient distingué derrière la voix de la victime au moins deux voix d'hommes avec un fort accent picard.