Klesch intéressé par deux autres raffineries

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avec AFP , modifié à

Le PDG du groupe d'investissement suisse Klesch, déjà candidat à la reprise du site de Petit-Couronne (Seine-Maritime), s'est déclaré mercredi intéressé par deux autres raffineries du groupe Petroplus en faillite, en Angleterre et en Allemagne. "Nous sommes aussi intéressés par (les raffineries) de Coryton en Angleterre et d'Ingolstadt en Allemagne", a déclaré l'homme d'affaires anglo-américain Gary Klesch au Bulletin de l'industrie pétrolière.

"Si nous les reprenons, nous allons optimiser ces raffineries. En y appliquant nos stratégies spécifiques et nos méthodes de travail", explique-t-il, sans détailler davantage ses projets. Concernant le site de Petit-Couronne, pour lequel il a manifesté son intérêt la semaine dernière, M. Klesch estime que la reprise doit se faire "maintenant ou jamais". "Plus une raffinerie est à l'arrêt, plus cela devient difficile de la remettre en route", justifie-t-il. La raffinerie, qui emploie 550 salariés, est à l'arrêt depuis début janvier, peu après le gel par les banques des lignes de crédit de Petroplus.

Il estime pouvoir "alimenter sans problème" en pétrole le site français et n'avoir "aucun problème" de débouchés. Outre ces trois sites, Petroplus compte deux autres raffineries menacées de faillite, à Anvers (Belgique) et Cressier (Suisse). Gary Klesch a de nouveau affirmé qu'il ne souhaitait pas reprendre celle de Cressier. "Elle est trop petite et dépend pour son approvisionnement d'un pipeline en provenance de Marseille. Elle peut donc éventuellement être affectée par une grève. De plus, je crois savoir qu'il y aurait des fuites sur ce pipeline", explique-t-il.