Interpellations en série après la saisie de 450 kg de cannabis

Le quartier de La Reynerie à Toulouse (illustration)
Le quartier de La Reynerie à Toulouse (illustration) © Reuters
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avec AFP , modifié à
Le trafic de drogue se déroulait entre la France et l'Espagne. Dix personnes de Toulouse et Blagnac sont en garde à vue.

L'INFO. Cette arrestation fait suite à une saisie de drogues impressionnantes. Une dizaine de membres présumés d'un réseau de trafic de drogue entre Espagne et France ont été interpellées mercredi dans la région de Toulouse. Il y a deux semaines, 450 kg de résine de cannabis et 4 kg de cocaïne ont été saisis après des premières interpellations.

Ces interpellations ont été menées dans le quartier toulousain de La Reynerie ainsi que dans la ville voisine de Blagnac. Soupçonnées de trafic de stupéfiants, les dix personnes ont été placées en garde à vue, pour une durée maximale de 96 heures. Près de 200 gendarmes de Toulouse et de Haute-Garonne avaient été mobilisés pour ce coup de filet réalisé avec l'appui d'unités d'intervention et de maîtres chiens.

450 kg de cannabis dans un parking. Le 7 mars, les gendarmes français avaient travaillé en collaboration avec la Guardia civil espagnole pour interpeller deux Français d'environ 30 ans, de chaque côté de la frontière. Le présumé "convoyeur" avait été appréhendé dans un hôtel du quartier de Compans-Caffarelli à Toulouse.

Dans un parking souterrain voisin, les enquêteurs avait saisi une BMW encore chargée de stupéfiants après un convoyage nocturne : 450 kg de résine de cannabis conditionnés en énormes ballots de 30 kg et quatre pains d'1kg de cocaïne pure, placés sur les sièges arrière et dans le coffre. "Le fournisseur", installé dans la région de Barcelone, avait été arrêté quasi simultanément en Espagne. Bénéficiant de la double nationalité franco-espagnole, il devrait être extradé prochainement.

Des premières interpellations. Peu de temps après, la présumée "tête de réseau toulousaine" et son "lieutenant" avaient été interpellés à leur tour dans la région frontalière, côté espagnol, selon la même source proche de l'enquête. Les perquisitions menées il y a deux semaines avaient permis de saisir, outre la cargaison de stupéfiants, près de 29.000 euros ainsi que sept véhicules.