Un homme de 51 ans, accusé de viols et agressions sexuelles sur des personnes handicapées, s'est tiré une balle dans la tête à son domicile, à l'issue de la première matinée de son procès devant la Cour d'assises de Meurthe-et-Moselle, a-t-on appris mardi de source judiciaire. Il a été hospitalisé dans un état critique dans un service de chirurgie du cerveau à Nancy.
L'accusé, ancien contremaître de l'Association des paralysés de France (APF), comparaissait libre devant les assises. Après une première demi-journée consacrée à la lecture de l'arrêt de renvoi, qui résume l'ensemble de l'instruction et des charges retenues contre lui, il ne s'est pas présenté à la reprise des débats, lundi après-midi.
Sa femme et sa fille l'ont découvert à leur domicile, un coup de grenaille dans la tête, a indiqué le président de la Cour, mardi matin, à la reprise de l'audience. Il était notamment reproché à l'accusé d'avoir violé des salariées handicapées de l'APF, ce qu'il a constamment nié, en soutenant qu'il s'agissait de relations consenties.