Il gagne pour la deuxième fois au loto

Chaque joueur de loto n'a qu'une chance sur 19 millions de trouver les six bons numéros.
Chaque joueur de loto n'a qu'une chance sur 19 millions de trouver les six bons numéros. © MAXPPP
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avec AFP
L'habitant de Montpellier avait déjà empoché 3 millions d'euros en 1996.

Pierre, un habitant de Montpellier, devait recevoir mercredi après-midi un chèque de 3 millions d'euros de la Française des Jeux. Il a gagné pour la deuxième fois au loto à quinze années d'intervalles, après avoir déjà reçu en 1996 l'équivalent de cette somme en francs.

Pas de quoi faire perdre son ton tranquille à l’heureux gagnant. "Ça devient une habitude", plaisante-t-il sur Europe 1 mercredi matin. Il a pris au mot le responsable de la Française des Jeux qui lui avait remis le premier chèque, il y a quinze ans. Sur le ton de la boutade, il lui avait lancé : "Soyez sympa, promettez-nous que vous allez continuer à jouer !"

La première fois, en 1996, Pierre avait frôlé la syncope. "Je vis cette victoire avec beaucoup plus de sérénité que la première fois", explique-t-il. "Même si j’ai déjà vécu cette expérience, je la vis toujours avec la même joie et la même reconnaissance au destin".

Ne pas faire deux fois les mêmes erreurs

Mais pas question de céder à la fièvre du gagnant : "Je vais essayer de placer l’argent intelligemment afin d’assurer un patrimoine à mes enfants", indique Pierre. Il ne compte pas faire deux fois les mêmes erreurs : "En 1996, comme je suis joueur, j’avais placé beaucoup en Bourse juste avant le crash boursier. J’ai perdu énormément d’argent".

Le Montpelliérain confie jouer un millier d'euros chaque mois. Il n'empêche qu'il a été très chanceux, même si la FDJ recense quelques cas identiques : chaque joueur de loto n'a qu'une chance sur 19 millions de trouver les six bons numéros pour remporter la cagnotte, ce qui est le cas de Pierre.

Concernant la taxation des plus fortunés qui fait actuellement débat, Pierre pourrait désormais donner l'exemple : "Je suis prêt à payer plus en fonction de mes revenus, ça me paraît normal".