Ikea France a annoncé mercredi dans un communiqué qu'elle mettait en "disponibilité", sans la nommer, la "personne concernée" en réponse à un article du Canard Enchaîné affirmant que le groupe d'ameublement a procédé à un "flicage" illégal de son personnel et de clients.
"Nous prenons la parution des ces accusations très au sérieux. Nous avons lancé une enquête avec l'aide de conseillers indépendants pour obtenir la vision la plus complète de ce qu'il s'est passé dans les faits", indique Ikea France. "Par respect de la présomption d'innocence, la personne concernée est mise en disponibilité durant ces investigations", indique le groupe, sans communiquer son nom ni sa fonction.
Selon Le Canard Enchaîné, la "direction risque" d'Ikea a passé un accord avec des enquêteurs privés qui lui fournissaient des informations issues du fichier policier Stic, de celui des cartes grises ou des permis de conduire, concernant des salariés avant embauche, des syndicalistes, voire des clients en cas de différend commercial.