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Hirsch : "je ne suis pas un homard"

Maud Descamps - Mis à jour le . 1 min
Hirsch : "je ne suis pas un homard"
© EUROPE 1

Le président de l’Agence du service civique réagit au projet de réforme des retraites.

L’ancien Haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté a des regrets. Pas tant sur fond du projet de réforme des retraites , présenté cette semaine par le gouvernement, que sur l’absence de capacité des différentes parties à trouver un compromis.

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"Personne n’a cherché le consensus"

"L’allongement, dans les huit prochaines années, d’un gros trimestre par an ne me choque pas", a-t-il déclaré sur Europe1, ajoutant qu’il aurait toutefois "préféré que tout le monde essaie de trouver un accord". "Personne n’a cherché le consensus", a regretté Martin Hirsch.

"Je trouve que sur les grands sujets on a une démocratie qui fonctionne bizarrement. Il faut qu’on essaye de trouver des compromis entre les syndicats et le patronat", a souligné le président de l’Agence du service civique. "Je trouve que les responsables publics doivent avoir la responsabilité de chercher cette sorte d’équilibre, plutôt que de faire du clivage", a-t-il enfin déclaré. Sur le fond, une déception tout de même, elle concerne les retraites chapeaux.

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"Je regrette qu’on ne les supprime pas complètement" :

Education et sanctions

Interrogé sur le projet durcissement des sanctions envers les familles dont les élèves ne vont pas classe, discuté à l’Assemblée nationale, Martin Hirsch a répondu qu’il était nécessaire d’avoir à la fois un dialogue et des sanctions.

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"Bien sûr il peut y avoir un problème de parents, mais il y a surtout l’Education nationale qui s’est construite à côté ou contre les parents", a-t-il expliqué, précisant qu’un procédé expérimental, appelé la "mallette des parents" allait être étendu. Ce procédé "oblige l’équipe pédagogique à associer les parents à un certain nombre de décisions", a-t-il souligné.

Enfin, concernant son éventuelle participation à une campagne politique en 2012, Martin Hirsch a clairement répondu que son action se situait et se situerait sur le terrain. "Je ne joue pas aux échecs. J’ai envie d’aider les gens en difficulté et les jeunes", a-t-il souligné avant de préciser qu’"on passe son temps à dire que la politique c’est une seule manière de faire. Moi je m’intéresse à l’action publique d’une manière un peu différente, donc n’essayez pas de me faire rentrer dans les casiers de la politique, je ne suis pas un homard", a-t-il conclu en souriant.