Gendarmes tuées : un hommage de la nation

Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur s'est rendu lundi à Collobrières, dans le Var, où deux gendarmes ont été tuées à l'arme à feu dimanche par un homme.
Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur s'est rendu lundi à Collobrières, dans le Var, où deux gendarmes ont été tuées à l'arme à feu dimanche par un homme. © Capture écran
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Frédéric Frangeul avec AFP
La mémoire des deux fonctionnaires assassinées sera honorée "dans les jours qui viennent".

Il est venu apporter son "soutien" aux proches des victimes du drame. Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur s'est rendu lundi à Collobrières, dans le Var, où deux gendarmes ont été tuées à l'arme à feu dimanche par un homme. Le ministre de l’Intérieur a annoncé la tenue prochaine d’un hommage national pour ces deux femmes tuées, dans l’exercice de leur fonction.

"La nation aura sans doute l'occasion dans les jours qui viennent de rendre hommage à ces deux gendarmes, et de leur témoigner sa reconnaissance", a souligné Manuel Valls lors d'une conférence de presse à la mairie de la commune.

"Comment accepter ce qu'il s'est passé ?"

"Les gendarmes savent à quoi ils s'exposent dans leur mission mais évidemment comment accepter ce qu'il s'est passé hier soir dans ce village", a déploré Manuel Valls, après avoir déposé deux énormes gerbes de fleurs sur les lieux du drame, au centre de ce village de quelque 2.000 habitants enclavé dans le massif des Maures.

Auparavant, le ministre avait rencontré les familles des deux gendarmes, une adjudante de 29 ans et une maréchale des logis chef de 35 ans, mère de deux fillettes, et apporté son "soutien" à leurs collègues de la brigade territoriale de Pierrefeu, dans le Var, "très profondément éprouvés".

"Des faits d’une très grande violence"

Dimanche soir, un homme, soupçonné d'avoir volé le sac à main d'une habitante de Collobrières, a pris pour cible, avec leur arme de service, les deux gendarmes appelées par la victime du vol. Interpellé quelques heures peu après les faits, cet homme, né en 1982 et déjà connu des services de police et de gendarmerie, a été placé en garde à vue.

Les faits ont été "d'une très grande violence, surprenante parfois", surtout qu'il s'agissait en l'occurrence "d'envoyer deux gendarmes pour régler un différend", a rappelé Manuel Valls. Après une demi-heure sur place, le ministre est reparti.