Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a pris mercredi "l'engagement" de "ne laisser tomber personne" aux abattoirs Gad de Lampaul-Guimiliau (Finistère) touchés par la suppression de quelque 900 emplois. "Nous ne laisserons tomber personne, c'est l'engagement que je prends", a-t-il déclaré à l'Assemblée nationale, lors de la séance des questions au gouvernement.
Il répondait à une question du député socialiste Richard Ferrand (Finistère), après avoir présenté le matin un "pacte" de mesures d'urgence et d'actions pour tenter de résoudre la crise en Bretagne, sonnée par les plans sociaux. Il a rappelé que le "contrat de sécurisation professionnelle renforcé" pour les abattoirs Gad garantissait "pendant un an le salaire de chaque personne licenciée à 97% net du salaire perçu précédemment".
"Cette période sera mise à profit pour une action de formation, de recherche d'emploi. Et pour cela le préfet va réunir, dans les prochaines heures, l'ensemble des entreprises grandes et moyennes du secteur public comme du secteur privé pour rechercher avec elles toutes les offres d'emploi possibles et qui pourraient permettre à ces salariés (...) de trouver une solution", a-t-il expliqué.