Fujitsu: L'ex-patron, victime d'une machination

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L'ex-patron du groupe d'informatique Fujitsu, s'est dit jeudi victime d'une machination, visant à monnayer son silence. Il a été accusé par son ancienne entreprise d'avoir eu des relations étroites avec des personnes liées à des organisations mafieuses. Kuniaki Nozoe s'est vu offrir une fonction de conseiller spécial pour dix ans, avec une rétribution évaluée à 270 millions de yens (2,05 millions d'euros). Une somme assortie de maintes conditions, dont l'interdiction de parler aux médias ou de porter plainte dans le cadre de l'affaire. "J'ai signé la lettre de démission en pensant que je pourrais continuer de travailler, fût-ce à une autre fonction", a-t-il reconnu. L'ancien P-DG exécutif se demande s'il n'a pas finalement été victime d'une machination et si les dédommagements proposés ne serviraient pas à monnayer son silence.