Fralib : les salariés attendent un "geste fort"

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Europe1;fr avec AFP

Les salariés de Fralib attendent un "geste fort" de François Hollande et ne comprendraient pas, après sa promesse de les défendre, d'être expulsés, comme l'exige Unilever, de l'usine de Gémenos dans lesBouches-du-Rhône, qu'ils réoccupent depuis vendredi, a-t-on appris lundi de source syndicale.

"La passation de pouvoir (mardi à l'Elysée, ndlr) est l'occasion de faire un geste fort pour empêcher Unilever de vider l'usine" que sa direction ferme pour manque de compétitivité, a déclaré à l'AFP le délégué du syndicat CGT, Olivier Leberquier. "On a rencontré Hollande cinq fois pendant la campagne et à chaque fois il a pris l'engagement d'être à nos côtés. Il y a urgence maintenant", a ajouté le syndicaliste.

La CGT n'a pas eu de contact direct avec le président élu mais des socialistes locaux ont renouvelé leur soutien depuis la semaine dernière. Dimanche dans le Parisien, le président d'Unilever France, Bruno Witvoët, a dénoncé l'occupation de l'usine comme une "opération commando".