Fin de l'enquête sur les comptes piratés de Sarkozy

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
La juge d'instruction de Nanterre chargée du dossier sur le piratage bancaire dont le président de la République Nicolas Sarkozy, son père et sa première épouse ont été victimes, a terminé son enquête le 23 avril.

L’enquête sur le piratage bancaire dont ont été victimes Nicolas Sarkozy, son père et sa première épouse est terminée. Le parquet de Nanterre doit maintenant prendre ses réquisitions puis il appartiendra à la juge d'instruction Françoise Méry-Dujardin de renvoyer ou non les protagonistes au tribunal, avant la tenue d'un procès.

L’affaire remonte au mois de septembre 2008. Le chef de l'Etat avait déposé plainte après avoir constaté qu'une ou plusieurs personnes s'étaient servies des coordonnées de son compte bancaire personnel de Neuilly-sur-Seine. Dans son cas, le préjudice s'élèverait à 170 euros, selon une source proche du dossier. Après la plainte du président, le procureur de la République de Nanterre Philippe Courroye avait saisi la brigade criminelle du 36 quai des Orfèvres ainsi que la brigade financière, avant d'ouvrir une information judiciaire.

Dans ce dossier, sept personnes sont mises en examen, notamment pour "escroquerie en bande organisée". Trois d'entre elles sont toujours détenues. Elles sont soupçonnées à divers degrés d'avoir participé à une fraude visant à obtenir une série de coordonnées bancaires pour faire ouvrir des lignes de téléphonie mobile.
Courant septembre 2008, le chef de l'Etat avait déposé plainte après avoir constaté qu'une ou des personnes s'étaient servies des coordonnées de son compte bancaire personnel de Neuilly-sur-Seine. Dans son cas, le préjudice s'élèverait à 170 euros, selon une source proche du dossier.

La dernière arrestation remonte à fin février. Il s'agit d'un jeune Sénégalais âgé de 27 ans. Il est suspecté d'avoir fourni aux autres mis en cause les données bancaires. Le jeune homme, placé en détention provisoire, était employé chez Teleperformance, une société auprès de laquelle Canal + sous-traite notamment la gestion de ses abonnements. C'est par ce biais qu'il aurait eu accès aux données bancaires des victimes.