Fichiers ADN : Guéant reçoit une association

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avec AFP , modifié à

L'association "Angélique, un ange est passé", née après le viol et le meurtre d'une jeune fille de 19 ans ainsi prénommée, en 1996 dans l'Oise, a demandé au ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, qui la recevait jeudi que "toute la population" soit inscrite au fichier génétique. L'homme soupçonné d'avoir agressé Angélique Dumetz le 13 décembre 1996 a été confondu quinze ans plus tard par son ADN, alors qu'il venait de se donner la mort après avoir tué son épouse, le 8 mars 2011.

Lors de sa rencontre avec Claude Guéant, l'association "a émis quelques idées", selon sa porte-parole, Isabelle Boquel : "à savoir aucune remise de peine et toute la population inscrite dans le fichier national automatisé des empreintes génétiques" (Fnaeg), a précisé la porte-parole à l'issue de la réunion. Celle-ci s'est "très bien passée, avec quelqu'un qui est à l'écoute et avec qui nous avons pu discuter longuement", a-t-elle ajouté en présence de la mère d'Angélique.

Au ministère de l'Intérieur, on a confirmé que l'association avait "évoqué la question des remises de peine, en particulier concernant les tueurs en série", et qu'elle avait également "demandé au ministre de faire en sorte que les victimes voient les progrès faits par la police scientifique".