Eolien : 4 champs et 10.000 emplois

Europe1.fr vous en dit plus sur ces futurs champs d'éolienne offshore.
Europe1.fr vous en dit plus sur ces futurs champs d'éolienne offshore. © Reuters
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avec AFP , modifié à
ZOOM - Europe1.fr décrypte les enjeux de ce chantier en cinq chiffres-clé.

Le gouvernement a révélé vendredi le nom des entreprises retenues pour développer la construction de futurs champs d'éoliennes en pleine mer. Quatre sites verront ainsi le jour d'ici 2018. Europe1.fr décrypte les enjeux économiques d'un tel chantier en cinq chiffres.

4 sites offshore. Le gouvernement avait lancé un appel d'offres pour 5 sites d'éoliennes offshore. Le consortium mené par EDF et Alstom en a remporté trois : les sites de Fécamp en Seine-Maritime, de Courseulles-sur-Mer dans le Calvados et de Saint-Nazaire en Loire-Atlantique. Le quatrième, au large de Saint-Brieuc dans les Côtes d'Armor, a été attribué à Iberdrola et Areva. Le cinquième site, dans la zone du Tréport, en Seine-Maritime, pour lequel un groupement monté par GDF Suez était seul à concourir, n'a pas été attribué.

400 éoliennes. Une centaine d'éoliennes seront construites sur chaque site, en pleine mer - à plus de 13 kilomètres des côtes. La production des éoliennes commencera en 2014 et les champs seront opérationnels à partir de 2018.

2.000 mégawatt produits. Les quatre champs d'éoliennes devraient permettre d'atteindre une capacité de production d'électricité d'environ 2.000 mégawatt - soit environ la capacité d'une centrale et demie. Mais l'objectif d'une capacité totale de 6.000 mégawatts dans l'éolien offshore français en 2020 sera bien atteint grâce au second appel d'offres, a assuré Eric Besson.

10.000 emplois créés. Les quatre lots attribués vendredi devraient générer 7 milliards d'euros d'investissement et 10.000 emplois industriels directs en Pays de Loire, en Bretagne, en Basse et Haute Normandie, a assuré Eric Besson, le ministre de l'Industrie.

Alstom a ainsi confirmé qu'il allait ouvrir des usines à Saint-Nazaire et Cherbourg, comme il s'y était engagé s'il obtenait au moins trois sites. Le groupement emmené par EDF "représente la création d'environ 7.500 emplois directs et indirects", ont indiqué les partenaires. Iberdrola a annoncé de son côté que son projet pour le site de Saint-Brieuc allait "générer" 2.000 emplois en France et confirmé la construction au Havre de deux usines de son partenaire Areva, qui seront dédiées à la fabrication d'éoliennes.

2 appels d'offres. Un second appel d'offres, prévu dans le cadre du Grenelle de l'environnement, qui devait initialement avoir lieu avant l'élection présidentielle, interviendra finalement au deuxième semestre, a annoncé Eric Besson. Cette deuxième tranche comprendra la zone du Tréport, qui sera remise en jeu, ainsi que le site de Noirmoutier en Vendée, déjà présélectionné par le gouvernement, en plus d'autres zones non encore déterminées.