Emploi : 15.000 manifestants à Quimper

La manifestation à Quimper sera menée par le mouvement des "bonnets rouges"
La manifestation à Quimper sera menée par le mouvement des "bonnets rouges" © MaxPPP
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Cécile Bouanchaud, Damien Brunon avec Julien Pearce , modifié à
L'ESSENTIEL- 15.000 manifestants ont défilé pour défendre l'emploi en Bretagne, selon la préfecture.

L’INFO. Journée de tension dans le Finistère. Des milliers de Bretons se sont rassemblés à l’appel d’organisations syndicales, patronales et politiques pour défendre l'emploi en Bretagne et s'opposer à l'écotaxe. 15.000 personnes ont défilé, selon la préfecture. De leur côté, les organisateurs revendiquaient 30.000 manifestants. Le rassemblement a débuté vers 15 heures et des échauffourées ont éclaté moins d'une heure plus tard. Trois personnes ont été blessées légèrement, dont un CRS. Un homme a été interpellé pour des jets de projectiles sur les forces de l'ordre. Les débordements se sont poursuivis en début de soirée et le calme est revenu vers 20 heures.

20h45 : "Le calme est revenu" selon le préfet du Finistère

Jean-Luc Videlaine a déclaré samedi soir qu'il considère que "le calme est revenu" à Quimper après la manifestation. "Je considère que le calme est revenu mais on reste vigilant au moins toute la nuit", a déclaré le représentant de l'Etat qui était venu à la rencontre des CRS sur le terrain peu avant 20h30. La circulation a été partiellement rétablie sur les lieux de la manifestation.

20h : Ayrault "invite toutes les parties à se retrouver autour du Pacte d'avenir"

Jean-Marc Ayrault appelle au rassemblement après la manifestation. Le Premier Ministre a invité "toutes les parties prenantes à se retrouver" autour du "Pacte d'avenir pour la Bretagne". "Le Préfet de région prendra contact à cette fin dès lundi avec les élus et les partenaires économiques et sociaux", a indiqué le chef du gouvernement dans un communiqué. 

19h15 : la manifestation a rassemblé 15.000 personnes

Ils étaient 15.000 à manifester samedi contre l'écotaxe et pour l'emploi en Bretagne, a indiqué la préfecture du Finistère en précisant qu'il s'agit du comptage définitif.

18h45 : Les CRS dispersent la manifestation sur une place de la ville

Les CRS ont repoussé les manifestants en chargeant dans leur direction, à l'aide de gaz lacrymogène et de canons à eau. Mais plusieurs milliers de manifestants se maintenaient aux abords de la place de la Résistance. Des affrontements sporadiques se poursuivaient, a annoncé la préfecture.

La place de la Résistance de Quimper toujours occupée :

18h15 : une interpellation lors de la manifestation

Le préfet du Finistère a confirmé sur France Bleu le chiffre de trois blessés hospitalisés (un policier blessé au genou, et deux manifestants). Un homme qui a jeté des projectiles sur les forces de l'ordre a par ailleurs été interpellé en marge de la manifestation.

Des images des débordements :

17h30 : Les organisateurs donnent l'ordre de dispersion

Les organisateurs de la manifestation ont donné l'ordre de dispersion du rassemblement. "Nous avons donné l'ordre de dispersion à 17h30, comme prévu. Cette manifestation est un grand succès pour l'emploi en Bretagne", a déclaré Christian Troadec, maire DVG de Carhaix et l'un des principaux organisateurs du rassemblement.

17h : Début du défilé

Après une phase de rassemblement marquée par des violences, les participants ont commencé à défiler peu avant 17 heures dans les rues de la ville de 65.000 habitants, sur un parcours de 1,8 km.

Sur Twitter, des manifestants publient des photos :

16h45 : Des "ultras" à l'origine des heurts ? 

Selon la préfecture, les violences qui ont éclaté dès le début de la manifestation, et qui se sont traduites par des tirs de pavés et l'usage de barres de fer auxquels les forces de l'ordre ont répliqué avec un canon à eau et des lacrymogènes, sont le fait d'un groupe "ultra". Des groupuscules identitaires d'une part, tout comme des indépendantistes d'extrême-gauche, avaient annoncé sur internet leur intention de participer au rassemblement de Quimper, faisant craindre aux autorités des débordements.

Bretagne ultras

16h : Entre 10.000 et 30.000 manifestants

D'après la préfecture, au moins 10.000 personnes participent à la manifestation à Quimper. Les organisateurs parlent, eux, de 30.000 personnes. Selon Ouest France, plusieurs manifestants ont été blessés, dont un homme qui aurait reçu un coup de flashball.

Une image du cortège qui s'apprête à partir :

15h50 : Jets de pierre et flammes

Des échauffourées continuent d'avoir lieu dans le cortège à Quimper. Des manifestants ont mis le feu à des cagettes et tentent de briser des barrages de police.

15h45 : Des fleurs en hommage aux bretons qui ont perdu leur emploi

Place de la Résistance, les manifestants ont déposé des fleurs symbolisant les emplois perdus :

15h40 : Un portique écotaxe s'effondre en solidarité

La scène s'est déroulée dans le Morbihan, mais en soutien à la manifestation de Quimper. Un portique écotaxe a été incendié lors d'un rassemblement de manifestants à bonnets rouges dans le Morbihan.

                                                                                               

15h30 : Marc Le Fur solidaire des bretons

Interrogé par Itélé, le député UMP des Côtes-d'Armor a voulu montrer son soutien aux manifestants du jour en arborant le fameux "bonnet rouge", symbole de la fronde bretonne.

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15h20 : Première échauffourée violente

Sur place, la situation est déjà tendue. Des échauffourées ont éclaté entre les manifestants et les forces de l'ordre. Certains journalistes ont également été pris à parti dans le cortège. Les forces de l'ordre ont déjà utilisé des jets d'eau pour repousser les personnes les plus virulentes.

15h15 : Les pancartes fleurissent le cortège

Le coup d'envoi du rassemblement a été donné à 15h. On parle de plusieurs milliers de personnes rassemblées dans la ville. Julien Pearce, notre journaliste sur place, note que les slogans sont durs envers le gouvernement.

14h50 : La manifestation ne va pas tarder à commencer

Alors que le début du rassemblement est prévu à 15h, beaucoup de monde est déjà au coeur de Quimper, sur la place de la Résistance.

14h30 : Les "bonnets rouges" déposent des chrysanthèmes devant les CRS

Week-end de la Toussaint obligé, les manifestants commencent à installer des rangées de fleurs devant les forces de police. Ce n'est peut-être pas le signe positif qu'attendait les politiques qui appelaient à une manifestation responsable.

14h15 : Des centaines de voitures se dirigent vers Quimper

"Énormément de personnes" convergent vers Quimper, a indiqué la police, précisant que des "centaines de véhicules" venaient des Côtes d'Armor, du Morbihan et de Loire-Atlantique, ainsi que 200 de Saint-Malo dans l'Ille-et-Vilaine. Une trentaine de camions et une dizaine de tracteurs se trouvent au rond point de Troyalac'h, à l'une des entrées de Quimper, selon la même source.

Place de la Résistance, lieu de rassemblement des manifestants, dans le centre de Quimper, une centaine de personnes, bonnets rouges sur la tête très souvent, se sont réunies sous la pluie.

12h : Le parcours dévoilé

Le Télégramme, titre presse régionale, a diffusé samedi le parcours que devrait suivre la manifestation. Le début du rassemblement est prévu à 15h.

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11h : Déclaration francassante de Jean-Luc Mélenchon

Le président du Front de Gauche s’est fendu d’un tweet assassin à l’adresse des manifestants de Quimper. "Parce qu’il est hors de question de se fourvoyer dans une manifestation avec le FN, la droite et le Medef, le Parti de Gauche n’ira pas à Quimper", précise le site du parti de Jean-Luc Mélenchon.

10h30 : Un portique ecotaxe devant la préfecture

Certains manifestants présents tôt à Quimper ont installé un faux portique écotaxe devant la préfecture du Finistère. Filmés par Ouest France, ils ironisent sur le fait que c'est probablement le "dernier" de Bretagne.

10h : Les manifestants arrivent, les forces de l’ordre sont déjà là

A quelques heures du début du rassemblement à Quimper, les manifestants commencent à arriver dans la ville du Finistère. 10.000 personnes sont attendus, c’est pour cela que de nombreuses forces de police sont déjà sur place.