Entre 1.200 et 1.500 éleveurs et chasseurs, selon la police et les organisateurs, ont manifesté jeudi dans les rues de Gap, pour soutenir un chasseur jugé pour avoir tué une louve, espèce protégée, et demander le droit à se défendre contre le canidé. Derrière une banderole de tête sur laquelle l'on pouvait lire "mort aux loups", les éleveurs et des élus locaux ont défilé au son de trompettes, à l'appel des Jeunes agriculteurs (JA), de la Fédération départementale ovine et de la FDSEA. Le chasseur, qui comparaît jeudi pour avoir tué une louve lors d'une battue aux sangliers en décembre 2009, dans la commune d'Esparron (Hautes-Alpes), avait été surpris par les garde-chasses en flagrant délit. Il comparaît pour destruction d'un animal non domestique d'une espèce protégée, délit pour lequel il encourt six mois d'emprisonnement et 9.000 euros d'amende.