Education physique : le Snep-FSU mécontent

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avec AFP

Le syndicat des professeurs d'éducation physique Snep-FSU a révélé mardi que seuls "15%" des établissements connaissaient une situation "normale" dans l'enseignement du sport et n'avaient pas besoin de recourir aux heures supplémentaires, aux remplaçants et aux précaires. Le Snep-FSU a présenté, lors d'une conférence de presse, les résultats d'une "enquête flash de rentrée" portant sur plus de 1.600 réponses d'établissements. "C'est une opération-vérité qui confirme tout ce que l'on craignait à la suite des suppressions de moyens", a dit Serge Chabrol, secrétaire général.

"Les dégradations portaient jusque-là surtout sur des suppressions d'options, d'expériences et de dédoublements de classe", a-t-il dit. Mais l'enquête montre que "l'alourdissement des effectifs" est cité par 55% des établissements comme "facteur d'aggravation des conditions d'étude des élèves et de travail des enseignants", avec des conséquences en matière de sécurité.