Deux surveillants jugés pour un tract douteux

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avec AFP

Deux surveillants pénitentiaires ont comparu lundi pour diffamation et injures devant le tribunal correctionnel de Nancy, après la diffusion d'un tract jugé sexiste qui mettait en cause la directrice et deux adjointes de la prison de Nancy-Maxéville. La décision sera rendue le 3 octobre. Titré "Besoin de curtage à Nancy", en référence au patronyme de la directrice, Aude Curto, le tract ironisait notamment sur le fait que l'établissement était dirigé par "pas moins de quatre femmes".

"Il semblerait qu'il soit de coutume (de la part des directrices) d'embrasser le détenu", poursuivaient les auteurs, qui reprochaient également aux dirigeantes de ne pas avoir "les épaules de rugbymen assez larges pour gérer correctement une telle structure". L'écrit litigieux, daté du 21 janvier 2011, a été diffusé sur le site Internet du syndicat Force ouvrière (FO) et distribué dans l'enceinte de la prison. Il a également été envoyé par e-mail à différents destinataires, invitant ces derniers à "dénoncer, décrire la mafia féminine qui règne à Nancy".