Décision sur la libération conditionnelle d'El Shennawy le 24/10

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avec AFP

La justice a mis en délibéré au 24 octobre la demande de libération conditionnelle de Philippe El Shennawy, qui a passé 38 ans en prison et bénéficié au printemps d'une grâce présidentielle partielle, a-t-on appris jeudi auprès d'un de ses avocats, Maud Marian.

L'audience devant le tribunal d'application des peines (TAP) s'est déroulée dans la matinée à la prison de Fresnes (Val-de-Marne), où est incarcéré Philippe El Shennawy, condamné à de multiples reprises pour braquages et évasions, et dont la peine court jusqu'en 2032. Ses défenseurs ont demandé sa "libération conditionnelle avec placement sous surveillance électronique probatoire", à savoir le port d'un bracelet électronique.

Le parquet a requis un ajournement de la procédure dans l'attente de l'avis de la commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté (CPMS), qu'il estime juridiquement nécessaire et dont le rapport est attendu vers la mi-janvier, a précisé Me Marian.

Philippe El Shennawy a été condamné à perpétuité en 1977 pour un braquage de banque à Paris, avec prise d'otages, une attaque à laquelle il a toujours nié avoir participé. Libéré sous condition en 1990, il a été réincarcéré pour violation d'une interdiction de séjour à Paris, où il s'était rendu pour voir son fils. Il s'est évadé à deux reprises, à l'occasion d'une permission en 1997, puis lors d'un séjour en unité pour malades difficiles en 2004, avant d'être repris dans les deux cas après quelques mois de cavale, durant lesquels il a commis plusieurs vols à main armée.