Une quarantaine de militants indépendantistes se sont réunis dimanche à la mi-journée à Vescovato, village où réside un militant récemment sorti de prison, pour protester contre le prélèvement systématique d'ADN. "Lors d'une garde à vue, on lui a pris de force son ADN en récupérant un mégot de cigarette et en le plaçant sous scellé alors que l'ADN de M. Santelli figure déjà dans le fichier puisqu'il a été condamné" a dénoncé un porte-parole du Comité anti-répression (Car), Jean-Philippe Antolini. Le porte-parole a également expliqué que depuis début juin des procédures judiciaires ont été engagées contre huit personnes pour refus de prélèvement d'ADN et à l'encontre desquelles le parquet des tribunaux correctionnels de Bastia et Ajaccio ont requis des peines de prison ferme.