Le président bolivien, Evo Morales, a lancé aux délégations des 190 pays présents à la conférence de l'ONU sur le climat de Cancun (Mexique) que l'absence d'accord sur une prolongation du Protocole de Kyoto serait à l'origine d'un "génocide". "Chacun d'entre nous, spécialement les présidents, les chefs de délégation, de gouvernements, mettons-nous, mettez-vous, aux côté des millions et millions de familles qui sont victimes du réchauffement global, du changement climatique", a encore lancé le président bolivien, qui a appelé aux efforts de chacun. La question de l'avenir du protocole de Kyoto, seul traité juridiquement contraignant existant à ce jour dont la première période d'engagement s'achève fin 2012, empoisonne les discussions depuis l'ouverture de la conférence, le 29 novembre.