Cinq cas de tuberculose ont été détectés lors d'un dépistage organisé dans un lycée du Val-de-Marne, ainsi que deux autres à l'extérieur, chez des personnes en contact avec un des malades, a indiqué l'Agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France dans un communiqué.
Ce dépistage a été réalisé entre février et avril au lycée Eugène-Delacroix à Maisons-Alfort, après la découverte d'un cas de tuberculose chez un élève. En 2010, 227 cas de cette maladie infectieuse entraînant des lésions pulmonaires avaient été déclarés dans le Val-de-Marne.
Un second dépistage en juin
Un enseignant et quatre élèves sont atteints. "De plus, une tuberculose a été diagnostiquée dans la famille du lycéen et chez un agent du personnel soignant ayant pris en charge l'élève à l'hôpital", indique l'ARS.
Les résultats "témoignant d'une transmission certaine", l'ARS a prévu un second dépistage la première quinzaine de juin. Il "vise toutes les personnes susceptibles d'avoir été exposées au premier malade (élèves, enseignants, surveillants), même de façon très transitoire".
"D'un point de vue sanitaire, la tuberculose se soigne aujourd'hui aisément même si la maladie reste potentiellement grave", rappelle l'ARS. "Le traitement repose sur la prise quotidienne de plusieurs antibiotiques adaptés pour une durée habituelle de 6 mois", ajoute l'agence.
Le nombre de cas diminue en Ile-de-France
En Seine-Saint-Denis, un département voisin, 23 cas de tuberculose ainsi que 30 infections tuberculiniques latentes avaient été détectés dans le quartier pauvre de Clichy-sous-Bois lors d'un dépistage l'été dernier. Deux nouveaux cas de cette maladie, qui survient particulièrement dans les milieux défavorisés, avaient été dépistés dans le secteur lors d'un second dépistage fin septembre.
Globalement, le nombre de cas de tuberculose a diminué au cours des dernières années en Ile-de-France : 1.912 cas en 2010, contre 3.157 cas en 2.000. Mais le taux d'incidence des cas déclarés en Ile-de-France reste deux fois plus élevé que la moyenne nationale avec 16,3 cas pour 100.000 habitants en région parisienne contre 8,1 pour 100.000 en France.