Cholet de retour à l’audience

Le procès du meurtre d'une jeune Suédoise en 2008 à Paris a repris mercredi à 10h30, après avoir été suspendu la veille dès son ouverture du fait d'un malaise de l'accusé.
Le procès du meurtre d'une jeune Suédoise en 2008 à Paris a repris mercredi à 10h30, après avoir été suspendu la veille dès son ouverture du fait d'un malaise de l'accusé. © MaxPPP
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Frédéric Frangeul avec AFP , modifié à
Le procès du chauffeur de taxi clandestin accusé de meurtre a repris mercredi matin à Paris.

"Ça va". C’est par ces mots que Bruno Cholet, jugé pour le meurtre d'une jeune Suédoise en 2008, a répondu mercredi à la présidente du tribunal lors de la reprise de l’audience, à Paris. Xavière Siméoni venait de lui demander comment il se sentait, après avoir passé la nuit à l'hôpital de l'Hôtel-Dieu, proche du palais de justice. Mardi, victime d’un malaise, Bruno Cholet avait été évacué du tribunal vingt minutes seulement après le début de son procès.

"Un coup de chaud, peut-être"

Debout devant un micro, dans le box vitré des accusés, Bruno Cholet a dit qu'il ne s'expliquait pas son malaise, et qu'il avait pris ni plus ni moins de médicaments que d'habitude. "Un coup de chaud…, peut-être", a-t-il expliqué.

L'audience de mercredi avait été programmée pour 9h30, mais la cour a dû attendre l'avis des médecins et le transfert de l'accusé depuis l'hôpital pour reprendre les débats. A 10h30, l'audience s’est poursuivie avec l'appel des témoins.

Accusé du meurtre d’une étudiante suédoise

Chauffeur de taxi clandestin et délinquant multirécidiviste, notamment condamné à deux reprises pour viols, Bruno Cholet, 55 ans, est accusé d'avoir tué en avril 2008 à Paris Susanna Zetterberg, une étudiante suédoise de 19 ans. Il nie les faits, accusant les enquêteurs d'avoir fabriqué des preuves contre lui.

Comme la veille, le père, la mère et le jeune frère de la victime ont pris place au premier rang de la salle, aux côtés de leurs avocats. Le procès est prévu jusqu'au 14 septembre.