Charlotte : "je vais enfin pouvoir vivre"

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avec Pierre de Cossette , modifié à
Lundi, la cour d’appel de Versailles a prononcé une mesure d’éloignement contre son agresseur.

"Je vais enfin pouvoir enfin vivre normalement, loin de cet homme", a immédiatement réagi Charlotte en apprenant que la cour d’appel de Versailles avait prononcé, lundi, une mesure d’éloignement contre son agresseur.

La jeune femme avait été agressée sexuellement le 27 novembre 2008, alors qu'elle venait de sortir du métro et regagnait son domicile à Asnières-sur-Seine dans les Hauts-de-Seine. Dix mois après cette agression, elle s'était rendu compte que son agresseur habitait dans le même immeuble qu'elle.

Cela n’arrive plus dans les deux ans qui viennent : la cour d'appel de Versailles a en effet prononcé, lundi, une interdiction de "paraître" à Asnières-sur-Seine, à l'encontre de cet homme.

Cette décision "m’enlève un poids énorme"

Enfin, "je vais pouvoir aller-et-venir sans avoir une boule dans le ventre, sans le croiser. Avant quand je rentrais et je sortais de chez moi, j’étais constamment au téléphone pour être rassurée. Maintenant, je n’aurai plus besoin de le faire", a expliqué la jeune femme de 25 ans au micro d'Europe 1.

Cette décision "m’enlève un poids énorme", a-t-elle ajouté avant d’indiquer : "nous avons tous les deux le droit à une vie normale, mais pas à côté l’un de l’autre. Je suis soulagée. Enfin, une décision de justice juste a été prise et cela prouve que j’avais raison de me battre depuis le 30 septembre".

Lundi, la cour a également confirmé le jugement de première instance, qui infligeait à son agresseur, déjà condamné en 2009 pour d'autres agressions sexuelles dans le métro, une peine de quatre mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve, comprenant notamment une obligation de soins.