Ces ados qui cachent leur mobile dans le soutien-gorge

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Thomas Morel avec AFP , modifié à
Une étude montre à quel point certains jeunes sont devenus inséparables de leur téléphone.

Où s'arrêtera la passion des ados pour leur portable ? Selon une étude réalisée par l'Association Santé Environnement France (ASEF) publiée jeudi, les jeunes sont de plus en plus accros au mobile. A tel point que certains n'hésitent pas à le cacher sous leur oreiller quand ils vont se coucher, en dépit des avertissements sur les dangers de l'appareil. Europe1.fr vous présente les trois grandes conclusions de l'enquête.

• Le téléphone de plus en plus jeune. Sur 600 personnes interrogées pour l'étude, 75 % affirment avoir commencé à utiliser leur portable avant l'âge de 14 ans. Un tiers des sondés déclarent même avoir reçu leur premier téléphone avant l'âge de 10 ans. Cette situation inquiète particulièrement l'ASEF, qui cite plusieurs études montrant que, chez les jeunes, les ondes radio pénètrent plus profondément dans le cerveau. Mais la tendance continuer à faire sourire les internautes : "à quand l'appli 'doudou' sur smartphone ?", se demande ainsi Arnaud Cymerman sur le page Facebook d'Europe 1.

La nuit, le portable reste sous l'oreiller. Si sept jeunes sur dix affirment connaître les risques liés à l'usage du mobile, ils ne prennent pas pour autant de mesures pour se protéger. Les trois-quarts des personnes interrogées déclarent ainsi dormir avec leur téléphone allumé sur la table de chevet, voire même directement sous l'oreiller. Beaucoup de parents s'inquiètent de ce phénomène, qu'ils expliquent par l'absence de contrôle des adultes. "C'est très inquiétant et surtout irresponsable de la part des parents. (…) ce sont les parents qui créent la dépendance", souligne ainsi Martine Barthelot, elle-même mère de famille, sur Facebook.

Un téléphone devenu "intime". On savait que la plupart des accros au mobile le gardent dans leur poche pendant la journée. L'étude révèle une nouvelle tendance chez les jeunes filles : "nous nous sommes aperçus que beaucoup de jeunes filles le rangent non pas dans leur poche… Mais dans leur soutien-gorge !" s'étonne Sarah Norest, chargée d'animation de l'ASEF.