Le non-lieu a été prononcé la semaine dernière, après dix-huit mois de procédure. Un surveillant de prison de Béziers, Mohamed Bendriss, soupçonné de vendre aux détenus téléphones portables, haschich et cocaïne a finalement été blanchi, rapporte Le Midi Libre. Il avait été incarcéré pendant six mois dans un quartier d’isolement de la prison de Muret, en Haute-Garonne.
Le surveillant avait été mis en cause par un détenu impliqué dans l'affaire Bissonnet, Sébastien Prével. Or les dates évoquées à plusieurs reprises ne correspondaient en fait pas aux journées de travail de Mohamed Bendriss.
L’avocat du surveillant a déposé une plainte pour dénonciation calomnieuse contre Sébastien Prével. Le parquet de Béziers, lui, a fait appel du non-lieu en faveur du surveillant.