Le Syndicat de la magistrature (SM) a dénoncé lundi "de nouvelles manoeuvres dans l'affaire Bettencourt", visant la décision du président du tribunal de Bordeaux de s'auto-désigner pour statuer sur le sort des documents saisis le 13 octobre dans des cabinets d'avocats.
"Alors qu'un tableau de roulement existe pour les JLD (juges des libertés et de la détention), destiné notamment à garantir une impartialité et le respect du principe de juge naturel, le président (Christian Riss, ndlr) a cru pouvoir s'autoriser à se désigner lui-même, en contradiction parfaite avec le fonctionnement habituel et normal de ce service", déclare le SM dans un communiqué.