Georges Tron s'est dit jeudi "inquiet pour la démocratie, pas pour le gouvernement" des répercussions de l'affaire Bettencourt dans laquelle pèsent des soupçons de financement illégal de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. "Je suis inquiet pour la démocratie, pas pour le gouvernement", a déclaré Le secrétaire d'État à la Fonction publique sur I-Télé, jugeant que les soupçons étaient alimentés par des "rumeurs" et des "invraisemblances comme celles des dernières déclarations de cette comptable que personne ne connaît d'ailleurs". La justice a ouvert mercredi une enquête préliminaire sur les propos tenus par l'ancienne comptable de la milliardaire Liliane Bettencourt, Claire Thibout qui a fait état de possibles financements illégaux de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, désignant en particulier le ministre du Travail Eric Woerth, également trésorier de l'UMP.