Le bureau de Stéphane Courbit, le patron de Lov Group, a été perquisitionné jeudi dernier par la police judiciaire, dans le cadre d'un des volets de l'affaire Bettencourt instruite à Bordeaux, a-t-on appris lundi auprès de son avocat Me Francis Teitgen.
La perquisition, révélée lundi par L'Express, a duré une bonne partie de la journée et les policiers sont repartis avec "un certain nombre de documents", a dit à l'AFP Me Teitgen, qui n'a pas souhaité faire davantage de commentaires.
L'héritière de l'Oréal, Liliane Bettencourt a investi au printemps environ 140 millions d'euros dans une société de M. Courbit, ancien patron d'Endemol, par l'intermédiaire de l'ancien gestionnaire de fortune de l'octogénaire, Me Pascal Wilhelm, qui était également l'avocat de Stéphane Courbit.
La fille de Liliane Bettencourt, Françoise Bettencourt-Meyers, avait alors dénoncé un conflit d'intérêt de la part de Me Wilhelm. Devant le scandale, Stéphane Courbit avait proposé de renoncer à l'investissement.
Fin octobre, il est apparu qu'il n'avait toujours pas remboursé l'investissement, mais l'avocate de Mme Bettencourt-Meyers avait dit n'avoir pas encore engagé de démarche pour obtenir le remboursement.