Autisme/psychanalyse : l'HAS très réservée

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avec AFP

La "pertience" des approches psychanalytiques dans la prise en charge de l'autisme n'est pas démontrée, a estimé jeudi la Haute autorité de santé (HAS) sans pour autant condamner ouvertement ces pratiques.

Sous le titre "Interventions globales non consensuelles", le rapport  indique ainsi que "l'absence de données sur leur efficacité et la divergence des avis exprimés ne permettent pas de conclure à la pertinence des interventions fondées sur les approches psychanalytiques, ni sur la psychothérapie institutionnelle" dans la pris en charge de l'autisme et des  autres troubles envahissants du développement (TED).

Au grand dam du député UMP Daniel Fasquelle et d'associations qui entendent "mettre définitivement fin à l'approche psychanalytique de l'autisme" en France, les recommandations de la HAS ne rangent pas cependant la psychanalyse parmi les méthodes "non recommandées", comme il le fait par exemple pour d'autres méthodes ou pour les régimes sans gluten, certains sédatifs ou encore les traitements antibiotiques, administrés en dehors de leurs indications habituelles.