Quelque 650 salariés d'ArcelorMittal de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) ont décidé mardi de poursuivre leurs débrayages lancés fin janvier et d'observer deux heures de grève jeudi à l'occasion d'une réunion de négociations salariales qui s'annonce difficile. Les responsables de l'intersyndicale CFDT-CGT-CFTC demandent une augmentation générale des salaires de 5% avec un minimum de 150 euros, alors que 30% des salariés ont moins de cinq ans d'ancienneté et gagnent moins de 1500 euros par mois. "En 2010, s'ils ne donnent rien, qu'ils ne comptent pas sur la paix sociale sur le site de Fos", a lancé le secrétaire du comité d'entreprise Richard Gasquez. Les 3000 salariés du site ont subi l'an dernier du chômage partiel en raison de la baisse des commandes, et le groupe a consacré 32 millions d'euros à un plan de départs volontaires, selon Richard Gasquez.